Foire aux Questions

Vous avez des questions sur le projet CVE La Lougnolle ? C’est normal, la méthanisation est une activité nouvelle.

Prenez les informtions à la source, ici, en direct auprès de l’équipe CVE !

Nous complèterons cette page régulièrement avec de nouvellles réponses. Vous avez une question qui n’est pas listée ? Nous y répondrons.

Gestion du trafic routier

Quelles voies seront empruntées par les transports de CVE La Lougnolle ?

Les itinéraires susceptibles d’être empruntés par les véhicules de l’unité de méthanisation sont encore à l’étude. Les éléments ci-dessous ont été présentés lors de l’atelier du 29 octobre 2025.

La carte ci-dessous montre comment CVE envisage de :
– ne pas recourir à la traversée du bourg de Prahecq (en rouge)
– optimiser l’utilisation des routes communales et départementales (en jaune) au regard des enjeux mis en avant par les habitants et élus

Quel sera le volume du trafic routier ?

On distingue le trafic routier généré par les matières entrantes et celui pour les livraisons sortantes de l’engrais organique produit

 

Les volumes de matières à transporter sont différents selon les périodes de l’année et selon la voie empruntée.
Seul le tronçon de route de 500 mètres immédiatement accolé au site accueille l’ensemble du flux.
Le trafic routier se répartit sur la rue de la Paix vers le sud ou vers le nord comme illustré ci-dessous.

 Portion nord de la Rue de la Paix : au maximum 26 passages par jour ponctuellement et moins de 5 passages par jour le reste de l’année.

 Portion sud de la Rue de la Paix : au maximum une quinzaine de passages par jour ponctuellement et moins de 5 passages par jour le reste de l’année.

Qui prendra en charge l'entretien des routes empruntées ?

L’entretien des routes sera assuré par les collectivités compétentes, c’est-à-dire la commune et le département, selon la répartition habituelle des responsabilités.

CVE indique être disposée à formaliser un engagement écrit avec la mairie, prévoyant un schéma de circulation défini et des modalités de participation à l’entretien de la voirie.

En période de récoltes, CVE veillera à mettre en place, si nécessaire, une signalétique pour prévenir les usagers ainsi que des opérations de nettoyage.

CVE La Lougnolle et la méthanisation à l’arrêt du GAEC La Lougnolle

Quelle est la différence entre le méthaniseur du GAEC La Lougnolle et le projet CVE ?

La démarche engagée par CVE s’inscrit dans le prolongement de l’activité de méthanisation précédemment portée par le GAEC de La Lougnolle. Le futur méthaniseur de CVE viendra par conséquent remplacer l’ancienne installation (à l’arrêt depuis 2021). La technologie utilisée sera plus moderne et performante, dite « infiniment mélangée ». C’est aujourd’hui la technique la plus répandue en France, utilisée sur plus de 90 % des sites, car elle garantit une meilleure homogénéité du mélange et un fonctionnement plus stable.

    Information sur le projet

    Pourquoi informer et dialoguer avant les démarches administratives ?

    CVE a décidé d’engager un processus d’information et de dialogue volontaire en amont des demandes administratives.

    Cela ne répond pas à une obligation réglementaire. Cette initiative présente l’avantage de pouvoir proposer un échange réflexif avec les élus et les habitants alors que le projet n’est pas encore finalisé.

    Cependant, ce choix présente l’inconvénient, de ne pas permettre d’apporter des réponses précises à toutes les interrogations dès aujourd’hui (le projet n’étant pas encore abouti lorsque débute l’information du public en août 2025).

    Comment suivre les différentes étapes et avancement du projet ?

    Les différentes étapes du projet seront mises à jour régulièrement sur le site internet, dans le calendrier du projet, ou bien lors des différents évènements organisés par CVE pour vous informer (réunion publiques d’information, groupes de travail..).

    Gestion de l’environnement olfactif

    Est-ce qu'il y aura des odeurs en provenance du site ?

    Le site sera implanté environ 150 mètres plus au nord que l’ancienne unité du GAEC La Lougnolle, qui n’a généré aucune plainte pendant son exploitation. Cette distance supplémentaire contribuera encore à préserver le cadre de vie des riverains.

    CVE met également en avant un ensemble de mesure pour maîtriser l’environnement olfactif et prévenir de tout risque :

    • Les matières organiques transportées ne généreront pas d’odeurs, car elles seront acheminées dans des véhicules fermés et bâchés ou des citernes pour éviter toute émanation pendant le trajet.
    • Les matières non odorantes (comme les résidus de cultures) pourront être stockées à l’air libre et éventuellement couvertes par des bâches pour éviter leur dispersion.
    • Sur le site, les matières qui pourraient être odorantes (ex : lisiers, fumiers) bénéficieront d’un suivi et de dispositifs particuliers pour éviter la dispersion d’odeurs. Elles seront livrées et gérées spécifiquement.
    • La procédure de méthanisation appliquée chez CVE préconise un temps de séjour/dégradation de la matière dans le méthaniseur d’environ 60 jours, qui permet de capter la totalité du biogaz produit. Une fois le cycle de dégradation respecté, l’engrais en résultant est considéré comme désactivé en termes d’odeur. Sollicitant une ETA (entreprise de travaux agricoles) pour les travaux d’épandages, CVE s’assurera aussi que l’engrais soit enfoui/travaillé immédiatement lors de son application pour annihiler tout reliquat potentiel d’odeur au champ.

    Outils de prévention pour la qualité de l’eau

    Quel est le système mis en place pour la gestion des eaux sur le site et la protection de la qualité de l'eau?

    Le site sera doté de systèmes de rétention et de contrôle pour assurer la protection de la ressource en eau :

    • Gestion des eaux de pluie : Les eaux pluviales s’écoulant sur le site seront collectées et acheminées vers un bassin de rétention spécifique.
    • Rétention intégrale : Tous les ouvrages de l’unité seront équipés de dispositifs de rétention.
    • Surveillance et maintenance : Les équipements seront contrôlés régulièrement par les équipes de maintenance. L’unité sera également équipée de capteurs de niveau et de dispositifs de détection de fuites.
    • Consultation des autorités : Le syndicat des eaux Niortais sera consulté sur le plan de conception de l’unité afin de s’assurer de la maîtrise des risques, notamment en lien avec l’implantation dans le périmètre de protection éloigné du captage Vivier-Gachets.
    Comment fonctionnera le site en cas de manque d'eau ?

    Le site sera raccordé à l’eau potable pour garantir son fonctionnement en toutes circonstances. Dans le même temps, il privilégiera la réutilisation maximale des eaux de pluie pour limiter la consommation d’eau potable, estimée à 2000 m3/an. Pour référence un foyer de 4 personnes consomme en eau potable 280 m3/an[1].

    [1]https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/societe/le-mode-de-vie-des-menages-ressources/article/consommation-domestique-en-eau-potable

     

    Application de l’engrais

    Quelle sera la zone d'utilisation de l'engrais ?

    Le périmètre d’utilisation de l’engrais organique naturel produit par CVE est en cours de définition, avec :

    • la Chambre d’Agriculture des Deux-Sèvres
    • les agriculteurs intéressés pour bénéficier de l’engrais organique

    Les parcelles et cultures concernées seront situées dans un rayon moyen de 0 à de 20km autour du site d’implantation et sera ensuite contrôlé avant validation par les services de la préfecture afin de garantir le respect de l’environnement.

    Qui est chargé du suivi de l'application de l'engrais ?

    CVE réalise des contrôles avant chaque campagne d’application de l’engrais pour s’assurer de sa qualité et de sa conformité.

    Des contrôles réglementaires effectués par la DREAL sont également réalisés 1 à 2 fois par an.

    Production d’un gaz renouvelable

    Comment est organisée l'injection du gaz renouvelable produit ? Du gaz est-il stocké sur place ?

    Le biogaz brut obtenu lors du processus de méthanisation est dirigé vers la partie supérieure du méthaniseur (dôme ou gazomètre). Le biogaz stationne dans le gazomètre temporairement :

    • en faible quantité (est présent sur le site l’équivalent d’une cuve de butane ou propane pour chauffer une maison individuelle)
    • à faible pression (condition qui réduit fortement le risque d’explosion)

    Le biogaz est converti continuellement en biométhane (CH4) et immédiatement injecté dans le réseau de gaz sous le contrôle de GRDF.

    Comment fonctionne la torchère ?

    La torchère installée sur site est un organe de sécurité activée uniquement lorsqu’une quantité trop importante de biogaz est produite pour être injectée ou que le gaz n’est pas conforme.

    Il s’agira d’un tuyau en métal qui pourra mesurer quelques mètres de haut et dont la flamme ne sera pas visible.

    La torchère fonctionnera de manière très exceptionnelle. Le gaz brûlé est une perte économique nette pour CVE.

    Environnement sonore du site d’implantation

    Quelles sont les émissions sonores du site ?

    Le processus de méthanisation est peu bruyant. La réglementation impose un seuil maximal de 55 décibels à la limite de propriété du site, soit un niveau sonore comparable à celui d’un lave-vaisselle en fonctionnement.

    Le bruit des bips de recul émis par les engins en manœuvre sur le site ne devrait pas être audible au niveau des maisons les moins éloignées.

    Bruit entendu pendant le fonctionnement de l'unité du GAEC La Lougnolle

    Lors du réaménagement de la ligne d’introduction des matières de l’unité du GAEC La Lougnolle, une trémie mélangeuse (équipement pour acheminer les matières organiques vers le méthaniseur) avait été installée avec un signal sonore très fort. Ce bip a été rapidement atténué grâce à la pose d’un limiteur de son sur l’appareil, supprimant ainsi la gêne pour le voisinage.

    Valorisation des matières organiques

    Des cultures seront-elles dédiées pour alimenter le méthaniseur ?

    CVE a pour engagement de ne pas valoriser de cultures dédiées à la méthanisation, ni de cultures principales destinées à l’alimentation humaine. Seules des cultures intermédiaires (intercalées entre deux cultures principales) seront valorisées par CVE La Lougnolle.

    Avec la méthanisation les périodes pendant lesquelles les vaches vont au prés changeront-elles ?

    Les vaches laitières continueront d’aller au pré, comme aujourd’hui, pendant leur période de repos avant le vêlage (environ deux mois). Environ 10 hectares de prairies permanentes clôturées resteront dédiés au pâturage des vaches taries et des génisses. Lorsque l’herbe ne pousse plus, les animaux rentreront à l’étable comme c’est le cas aujourd’hui.

    Que deviennent les cultures intermédiaires en l'absence de méthanisation ?

    Les cultures intermédiaires ne concurrencent pas les cultures destinées à l’alimentation humaine : elles poussent entre deux cycles de production alimentaire, sur des sols habituellement laissés nus. Elles contribuent à protéger les sols et à limiter le lessivage des nutriments, mais leur implantation représente un coût pour les agriculteurs.

    Selon le type d’exploitation, ces cultures ont des fonctions différentes :

    • Dans les exploitations d’élevage (comme le GAEC La Lougnolle), elles sont récoltées pour l’alimentation du bétail — elles garderont cette fonction.
    • Dans les exploitations de grandes cultures, elles sont fauchées puis laissées au sol pour amender naturellement la terre. Dans le cadre du projet de méthanisation, elles seraient valorisées pour produire du biogaz, puis retourneraient ensuite au sol sous forme d’engrais, conservant ainsi leur rôle fertilisant.

    Fonctionnement de la méthanisation

    Qui sera en charge de la gestion du site ?

    En journée, trois personnes formées seront présentes en permanence sur le site, du lundi au vendredi, de 8h à 17h30 :

    • Un responsable
    • Deux techniciens

    En dehors de ces horaires (le soir, la nuit et les week-ends), un système de surveillance permanente à distance et une rotation d’astreinte sont mis en place afin de garantir une intervention sur site en moins de 30 minutes en cas d’alerte ou d’incident.

    Quelle sera la période de réception des matières ?

    Le site CVE sera ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 17h30. Il sera fermé le week-end et les jours fériés.

    Toutefois, afin de faciliter le travail des agriculteurs, CVE pourra, à titre exceptionnel et ponctuel, ouvrir le site le week-end pour la réception de matières agricoles, notamment durant la période de récolte des couverts végétaux, entre avril et mai.

    Comment seront stockées les matières entrantes sur le site ?

    Le stockage sur le site doit avoir une capacité suffisante. Les matières entrantes seront pesées et contrôlées avant d’être stockées :

    • Sur des plateformes pour les couverts végétaux agricoles et éventuellement couvertes par des bâches pour éviter leur dispersion (ex : résidus de cultures céréalières).
    • Dans le bâtiment d’exploitation pour les biodéchets et les résidus des entreprises agroalimentaires
    • Les effluents d’élevage seront intégrés dans la trémie afin d’être ajoutés directement dans le méthaniseur. Si besoin, ils seront stockés dans le bâtiment d’exploitation

    Les engrais organiques liquides et solides seront également stockés sur le site avant leur livraison pour épandage :

    • L’engrais solide sur la plateforme de stockage
    • L’engrais liquide dans une cuve de stockage hermétique

    La mise en place d’un stockage déporté (hors site, à la ferme) permettrait de « lisser » le trafic routier sortant et pourra être envisagé.

    Réglementation administrative

    Le site CVE La Lougnolle respecte-il la distance minimale par rapport aux habitations ?

    La réglementation en vigueur applicable aux installations de méthanisation (ICPE rubrique 2781) impose une distance minimale de 200 mètres entre la limite du site et les habitations.

    La limite du site d’implantation se situe à environ 300 mètres de la première habitation : le site envisagé pour le projet CVE La Lougnolle respecte largement la réglementation (l’extrémité sud de la parcelle ZT0119 est quant à elle située à plus de 100m de la première habitation).

    La méthanisation du GAEC La Lougnolle, qui a fonctionné pendant près de huit ans de 2013 à 2021, était implantée à environ 150 mètres des habitations, sans qu’aucune gêne ni nuisance n’ait été relevée durant son exploitation.

    À quel type de réglementation et régime ICPE est soumis le projet CVE La Lougnolle ?

    L’unité CVE La Lougnolle sera soumise à enregistrement dans le cadre de la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) n°2781 spécifique à la méthanisation.

    C’est le tonnage quotidien de matières valorisées qui détermine le niveau ICPE. Le tableau ci-dessous récapitule les différentes études à réaliser selon chaque niveau :

    Seul le préfet et les services de la préfecture peuvent exiger des études d’impact complémentaires et cela doit être justifié selon les critères de sensibilité du milieu, cumul d’incidences, ou enjeux locaux le justifient (cf article L.512-7-2).

    Le site de méthanisation CVE La Lougnolle sera-t-il classé Seveso ?

    Le site de CVE La Lougnolle ne sera pas classé Seveso. Les sites Seveso concernent les établissements industriels qui présentent des risques d’incidents majeurs en raison de leurs activités à risque et la manipulation de substances dangereuses ou toxiques.

    Le site inclura-t-il des zones ATEX ?

    Certaines zones du site CVE seront concernées par la classification ATEX qui protège les zones en atmosphère explosive. Elles sont identifiées comme prioritaires et concentrent des mesures précises concernant le matériel prévu :

    • Systèmes de détections et d’extinction incendie
    • Détecteurs de gaz fixe
    • Matériaux résistants au feu
    • Équipements électriques spécifiques sans étincelles

    Les périmètres ATEX ciblent les espaces à caractère explosif et cherchent notamment à mesurer le niveau d’explosion possible.

    Comment se caractérise l'accidentologie de la filière ?

    La rubrique 2781 de la base de données ouverte ARIA (Analyse, Recherche et Information sur les Accidents) recense les incidents et accidents liés aux unités de méthanisation signalés aux services de l’État. Moins de 2 % des unités de méthanisation sont concernées par un événement chaque année, il y a environ 2000 méthaniseurs en France aujourd’hui.

    Entre 2006 et 2022, 160 événements ont été recensés, dont 85 % sans impact critique. Le ratio d’incidents observés n’a pas augmenté avec le développement du nombre d’installations (traduisant la maîtrise continue des risques dans la filière).

    À qui revient la décision de valider le projet ?

    L’autorisation du projet revient au préfet, après analyse du dossier ICPE par les services compétents.

    La commune d’implantation, ainsi que toutes les communes concernées par des parcelles sur lesquelles l’engrais de CVE pourrait être appliqué, seront consultées par la préfecture et pourront émettre un avis (consultatif) sur le projet.

    Considérations économiques et financières

    Comment est financé le projet ?

    Le coût de construction global est estimé à 6,5 millions d’euros environ, portés par CVE et, le cas échéant, d’autres partenaires. CVE finance 30 % du projet sur fonds propres et 70 % par emprunt bancaire.

    Toutefois, la société de projet, créée spécifiquement pour le développement et l’exploitation de CVE La Lougnolle, sera ouverte au capital auprès des collectivités, agriculteurs et acteurs du territoire. Des demandes de subventions seront également réalisées auprès de l’ADEME et de la région Nouvelle-Aquitaine.

    L’implantation du méthaniseur aura-t-elle une influence sur le prix de l’immobilier ?
    Selon une étude menée par Segat et Quelia pour Cap Métha (Seine-et-Marne) sur l’impact d’une unité de méthanisation sur les prix immobiliers en milieu rural, les résultats sont clairs : il n’existe aucun lien entre l’implantation d’une unité de méthanisation et le prix de vente des maisons individuelles situées à proximité. L’étude ne constate aucune influence d’une unité de méthanisation sur le marché de l’immobilier. Pour les cas analysés en Seine-et-Marne le prix de vente suit la tendance du marché local et son dynamisme. (https://2050.eco/immobilier/).

    Bilan carbone de l’unité

    Comment est calculé le bilan carbone de l’unité ? Prend-il en compte l’ensemble du cycle de vie de l’installation ?

    Le développement d’une méthanisation fait l’objet de nombreuses analyses, dont le taux d’impact carbone, mais aussi le taux d’impact local (insertion dans le territoire et retombées locales). Ils seront réalisés pendant la phase d’études et les résultats pourront être présentés préalablement aux démarches administratives.

    Toutefois, le bilan carbone d’une unité de méthanisation est réalisé à partir d’outils et de valeurs certifiées, notamment ceux développés par l’Ademe, l’Agence de la transition écologique rattachée à l’État.

    Ce bilan prend en compte l’ensemble du cycle de vie de l’installation : depuis la collecte et le transport des matières organiques, jusqu’à la production et la valorisation du biogaz et de l’engrais. Il mesure à la fois les émissions générées par l’activité et les émissions évitées grâce à la production d’une énergie renouvelable locale et à la substitution d’engrais chimiques.

    Les transports liés à l’activité sont intégrés à cette évaluation. CVE étudie d’ailleurs des solutions logistiques plus durables, comme l’utilisation de camions roulant au BioGNV, pour limiter encore davantage l’impact carbone.

    D’après les estimations, le bilan global du projet est positif : malgré les émissions qu’il peut engendrer, l’unité permettra de réduire environ 5 000 tonnes de CO₂ par an, contribuant ainsi à la transition énergétique du territoire.

    Développement de la filière méthanisation sur le territoire 

    Est-il vrai qu'il y a deux projets de méthanisation sur la commune ?

    CVE, estime que si un autre projet est en développement à Prahecq, il est important d’en connaître dès que possible les intentions, veiller à une bonne information de la population et coordination avec les agriculteurs, et de s’assurer de sa cohérence avec le territoire et les méthaniseurs en fonctionnement et en projet. CVE rappelle sa volonté de développer un modèle vertueux, cohérent et porteur de sens pour le territoire.

    Avons-nous besoin de sites de méthanisation à 15 km intervalles ?

    Le développement de la méthanisation constitue une solution de valorisation et de traitement des matières organiques produites sur les territoires. La France compte environ 2000 unités de méthanisation, dont environ 700 produisent directement du gaz injecté dans le réseau. Le développement de la filière méthanisation a le potentiel selon l’ADEME de contribuer à « une agriculture durable, une économie stabilisée, et une décarbonation cruciale du gaz d’ici 2050 ».

    Le nombre de méthaniseurs par territoire est directement lié à la quantité de matières organiques qui doit y être valorisée. Tout territoire de production agricole émet des résidus ou sous-produits, les lieux de consommation de matières organiques émettent des biodéchets. CVE en valorisera environ 30 000 tonnes par an.

    Quels sont les bénéfices du projet pour le territoire et les habitants ?

    CVE La Lougnolle générera des retombées économiques, sociales et environnementales directes et durables pour le territoire :

    • Environ un tiers de l’investissement total bénéficiera aux entreprises locales
    • Près de dix emplois directs et indirects seront créés à Prahecq
    • Environ 600 000 € par an seront injectés dans l’économie locale via les prestations de transport, de travaux agricoles et de maintenance
    • La méthanisation contribuera à la pérennisation des plusieurs exploitations agricoles locales (en réduisant leurs frais)
    • CVE La Lougnolle participera à la réduction de l’usage des engrais et des pesticides sur les terres agricoles de la commune et au-delà
    • L’activité de méthanisation contribuera aussi à rendre la commune plus attractive à long terme, en apportant une solution locale de traitement et valorisation efficace des matières organiques.

    CVE envisage également de proposer un dispositif de financement participatif, permettant aux habitants et acteurs locaux d’investir dans une partie de la construction du projet. Ce dispositif pourrait être mis en place avant la phase de travaux, si un intérêt local se manifeste, et uniquement après validation du projet par la préfecture.

    Par ailleurs, CVE étudie plusieurs pistes complémentaires, qui pourraient être approfondies selon les besoins du territoire et les partenariats possibles :

    • La vente locale de l’engrais organique produit pour les habitants intéressés
    • La création d’un point d’apport volontaire de biodéchets, accessible une fois l’unité mise en service, sous réserve du soutien des collectivités locales.

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